Bon. Il neige dans mon corps
Comme il neige sur la ville ;
Quel est ce confort
Qui pénètre mon corps ?
Ô silence doux de la neige
Sur les chaises et sur les tables !
Pour un corps qui s’ennuie,
Ô le chant de la maladie !
Il neige sans raison
Dans ce corps qui s’endort.
Quoi ! Que de trahison.
Ce deuil est sans saison.
C’est bien une belle scène
De ne savoir pourquoi
Avec amour et sans haine
Mon corps a tant de peine !
Manon Verlaine
PS : le vrai poème ici