Bon. Vous avez peut-être remarqué que je commence toujours un article par « bon ». Mieux vaut bon que mauvais. En outre, un copain m’a fait remarquer que ça lui rappelait le « Bref » de Kyan Khojandi. Peut-être que je suis un peu sous influence sans m’en rendre compte parce que c’est vrai que, comme plein de monde, j’avais adoré la série « Bref ». Et comme plein de monde j’avais adoré Kyan Khojandi. J’étais même allée voir son spectacle à l’Européen à Paris. C’était sublime de maîtrise et de talent. Et cerise sur le gâteau, il y a parlé de maladie. Il en a parlé super bien. Je sais pas si c’est possible de revoir ce spectacle, en tout cas, chers lecteurs, ça vaut le coup.
Donc à la base je ne cherche pas à copier « Bref ». En fait c’est comme ça que commencent toutes mes consultations chez la psychologue. Celle du billet « Le monde à l’envers« . J’arrive, je m’assois devant elle, il n’y a pas de bureau qui nous sépare, un peu comme moi et vous quand j’arrive face à l’écran de l’ordi. La psychologue ne me demande pas « Alors comment ça va ?« . Et puis on sait tous environ que chez le psychologue c’est à nous de parler et pas au psy. Du coup je suis toujours un peu gênée de débarquer chez la psychologue, et « bon » c’est le petit mot que j’ai trouvé pour me mettre à l’aise. Ce qui est drôle c’est qu’elle le répète après moi, en insistant un peu sur la fin : « bonnn ». Là je suis coincée et je suis obligée de parler. Je sais pas ce que ça ferait si je répétais ce « bon » une deuxième fois. Je ne sais pas si elle referait « bonnn ». Ça pourrait peut-être durer longtemps comme ça.
Voilà, vous savez tout. En écrivant ça je réalise que vous êtes donc tous, lecteurs, des psychologues. Je trouve ça intéressant parce que je n’y avais jamais pensé. Alors, bon, merci !